Voici la ville de Cognac, à la limite du Duché de l'Angoumois, berceau indigène de François Ier, de la famille des Valois, dont les descendants portent maintenant le sceptre des Gaulois.

De là-bas un plateau, d'ici une côte, la mère Charente elle-même qui reflue par forte chaleur, lèche la ville de Saintes, qui entre bientôt dans les flots bondissants de l'océan, profonde, poissonneuse, propre, sinueuse, ténébreuse, transparente, des palais cachés se dressent dendans.

Les champs verts l'entourent, ils sont sous les crêtes feuillues.

Les sangliers rapides comme la foudre y habitent, et les cerfs fugaces

sous le temple consacré de l'ondre brillante, le lit du fleuve d'eau douce limpide, sacré, nourricier, jamais épuisé à l'usage, fait jaillir d'innombrables peuples.

Que dire de ma patrie célèbre par son vin, son étain, ses hommes, et le génie des hommes, et par sa vaillante capeline ?

D'ici le marchand vogue vite vers les côtes étrangères, il charge les longues barques de bois, vin, et sel, et il présente en retour au peuple du sucre, du poivre, du plomb, et tout ce qui se fait dans les terres lointaines pour l'usage humain.

Ici un ciel clément et doux, et la grande générosité d'une terre bien irriguée.

Traduction par EH, au secours